un regard félin et provocateur sur les chefs d'œuvres de la peinture occidentale
silvana lonardi, originaire de vérone (italie) femme et mère d'artistes peintres, florentine depuis trente ans par affinité d'esprit, vit dans son appartement-atelier dans le quartier de l'isolotto
elle s'est formée à l'académie de florence (italie) et s'est perfectionnée au canada et à paris (france). disciple de primo conti, de faulli et de bueno, elle distille avec subtilité la grande peinture florentine des siècles d'or.
le chat est un sujet qu'elle privilégie et qu'elle peint aussi pour le compte de grandes familles florentines et européennes. ces animaux lui servent surtout de prétexte.
grâce à une opération surprenante de mise à distance, et recourant à des citations ironiques, elle met en scène de manière subtile les tics et les vertus de leurs maîtres.
pour créer ses compositions, elle s'inspire de la vénus de titien, de l'olympia de manet ou des histoires des frères lorenzetti. c'est ainsi que dans cet univers de citations élégamment transposées, trônent des félins de genres différents en dignité, fourrure et couleur.
dans ses toiles revient l'espace-temps et la lumière de la grande peinture florentine appelée à de nouveaux buts et à des performances ironiques.
ses chats sont les heureux et inconscients modèles d'une artiste qui tisse avec les fils d'or du talent et de l'ironie, la mémoire historique d'une ville où cet animal règne en souverain silencieux, des jardins de boboli à san miniato al monte.
extrait d'un article de p.f. listri, florence